Caractère

  • « mais toute cette musique à la maison, je ne l’entendais que de loin, de la chambre où j’étais relégué avec mes frères. ».
  • On me reprochait souvent de gaspiller mon temps au lieu de l’employer à des exercices réguliers.
  • Je n’étais pas de cet avis et cela me contrariait beaucoup.
  • Tout impressionné que je fusse par la mort si imprévue de Tchaïkovski…
  • l’enfance… une suite de pénibles obligations et de continuelles entraves à mes désirs et aspirations.
  • le joug du collège me répugnait. Je détestais la classe et fus un écolier des plus médiocres.
  • le peu d’application me valait des réprimandes.
  • je ne trouvais pas un seul ami, camarade qui ait su s’attirer une sympathie plus ou moins sérieuse de ma part.
  • Mes frères ainés m’ennuyaient.
  • Mon père était doté d’un caractère coléreux et il m’a humilié très souvent. D’autre part il était très froid et distant.
  • Pour ma mère, je n’éprouvais que des « devoirs ».
  • Mes cousins Iellatchitch étaient remplis de haine et de mépris à mon égard.
  • La tante Catherine était despotique et ennuyeuse.
  • Stravinsky à dix-sept ans parle d’avantage de peinture et de théâtre que de musique, mais déjà se manifestent l’insatisfaction et le désir de perfectionnement : « J’ai fait une esquisse d’un coucher de soleil… et maintenant je voudrais avoir l’occasion de voir beaucoup de bonne peinture afin de devenir encore plus insatisfait avec mon propre travail. Ce n’est que dans ces conditions que je pourrais être certain de faire des progrès… ». (Pictures and Documents)
  • Dû à l’accueil indifférent de Glazounov devant une transcription pour piano de Stravinsky d’une de ces œuvres, Igor ne témoignera plus que haine et mépris pour le compositeur et cela pour le reste de sa vie.
  • Pendant ces études de droit, il passe toutes ses soirées aux répétitions du théâtre Mariinski, avec un passe que son père lui a donnée.
  • Stravinsky : « Avec les faibles moyens que je possédais, j’employais tout mon zèle à imiter mes contemporains dans mes essais de composition.
  • En Rimski-Korsakov, Stravinsky trouvera un véritable père. Ce qui étonne le plus chez ce jeune homme de vingt ans (1903) au talent point trop précoce c’est sa lucidité et son art de concilier ses goûts et ses objectifs.
  • A l’âge de seize ans, il fréquent le théâtre presque tous les soirs et se lie avec un camarade de huit ans son aîné, Ivan Pokrovsky. Avec Stepan Mitusov il lisait Maeterlinck, Hoffmann et Oscar Wilde.
  • « Les éloges de ma famille me rendaient très heureux » (éloges sur la justesse de son oreille).
  • Très tôt apparaissent deux traits essentiels et constants de son caractère : le goût d’un certain luxe et une extrême circonspection financière, plus tard une avarice caractérisée.
  • Le côté « amusant » : dans les mémoires sur Rimski, Yastrebtzev parle : « le 17 février 1904, Mme Rimski fut horrifiée de voir Nicolas Richter jouer au piano un cake-walk pendant que Stravinsky et Mitusov démontraient la manière de le danser. »